L’hydrologie de la grotte de Neuvon est assez complexe.
Plusieurs rivières et affluents sont observés dans cette grotte de grande étendue.
On notera pour l’instant 2 rivières principales. L’une est dénommée la « Rivière du Neuvon » qui sort au Viaduc de Neuvon, l’autre est dénommé la « Rivière de l’Oasis ». Cette dernière provenant d’une branche de la grotte s’appelant, l’affluent de l’Oasis, rejoint la nappe phréatique.
1980
Une coloration suite à une contamination périodiques des eaux de Plombières a été faites. Retrouvez le compte rendu de cette expérience dans la revue « Sous le Plancher 1988 » page 65
1988
Sortie du numéro 3 de « Sous le Plancher 1988 » décrivant page 61 une première étude des circulations dans le réseau.
2019
Etienne Brulebois et Sébastien Zito (CAF Dijon) redémarrent une campagne d’expériences sur l’hydrologie du Neuvon. Pour se faire, ces derniers ont crées une commission scientifiques au sein du CDSC21 Voici ci dessous un extrait du document remis lors de l’AG 2019 des projets envisagés sur la Grotte de Neuvon.
HYDROLOGIE DU NEUVON
Beaucoup d’actions sont envisageables, à coûts et temps nécessaires divers.
- Délimitation du bassin versant avec le MNT, mesures de points au GPS différentiel.
- Récolte de données pluviométriques existantes (chroniques de pluie chez les particuliers),
mise en place d’un pluviomètre sur le bassin d’alimentation du réseau. A ce titre, nous
sommes également en capacité de nous procurer des pluviomètres à augets basculants,
enregistrant automatiquement les cumuls de précipitation. - Installation de témoins de crue dans les passages susceptibles de s’ennoyer complètement
(notamment boyau du fakir) : en lien avec les données pluviométriques, in fine, nous
pourrions être en mesure de dire à partir de quel épisode pluvieux le passage est noyé. - Campagnes de jaugeage des divers cours d’eau du réseau (jaugeage au sel, méthode du
bouchon, micro-moulinet ?…), à diverses périodes de l’année, afin d’obtenir une
représentation des différents débits des rivières. - Installation d’une échelle limnimétrique dans la rivière principale. Couplée à des jaugeages,
cette échelle nous permettrait d’obtenir une estimation du débit à l’aval du réseau, par
simple lecture de l’échelle (via l’établissement d’une courbe de tarage). - Installation de sondes automatiques de mesures du niveau de l’eau en continu. Couplée à la
courbe de tarage, ces sondes nous permettraient d’avoir au pas de temps choisi, les valeurs
de débit dans la rivière. - Utilisation de la géophysique (mesure de la résistivité du sol ; Syscal, susceptible d’être prêté
par le laboratoire Biogeoscience), pour la détection des anomalies du sous-sol.